Au lycée d'Albi, le 30 juillet 1903, s'adressant à la jeunesse, Jaurès disait

" Le courage, c'est d'aimer la vie et de regarder la mort d'un regard tranquille; c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel; c'est d'agir et de se donner aux grandes causes sans savoir quelle récompense réserve à notre effort l'univers profond, ni s'il lui réserve une récompense. Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire; c'est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe, et de ne pas faire écho, de notre âme, de notre bouche et de nos mains aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques. "

lundi 23 mars 2009

Le mauvais potage de N.Sarkozy

En mai 2008, La GeT s'inquiétait déjà de la mise au pas du corps social dans la société «démocratiquement totalitaire» qui mijote sur les fourneaux sarkozystes; elle condamne aujourd'hui, la spirale répressive activée une fois de plus, le 18 mars 2009 par «l'invention» brouillonne d'un nouveau délit de violences commises en bande pour éviter de regarder en face la réalité sociale et tenter de conserver un peu de crédibilité dans les sondages; lors d'un déplacement à Gagny en Seine Saint Denis, N.Sarkozy ouvrait une fois de plus son livre de cuisine:
1° recette: Un fait divers = une loi répressive !

A chaque jour, son nouveau délit et le tour qui consiste à toujours attirer l'attention de l'opinion publique sur l'insécurité est joué! Si l'attirail sécuritaire et liberticide mis en place depuis 2002 et dont est maintenant doté la France (fichiers, caméras, flash balls, fouilles d'enfants...et combien de lois votées à la va vite !) était utile pour faire régresser la violence, on devrait en voir les effets mais la réalité montre qu'en matière de sécurité, c'est un cercle vicieux qui est engendré par cette recette sarkozyste.

2° recette: Une demande sociale = un bluff méprisant!

Que 2 à 3 millions de salariés du public et du privé, des chômeurs, des retraités battent le pavé, et N.Sarkozy n'a pas grand' chose à leur dire...il lâche quelques mots de compassion, «je comprends, mais les caisses sont vides...j'ai été élu pour baisser les impôts... il faut réformer la France ...une grève ne résoudra pas la crise...soyez patients et vous verrez, un jour, les effets de ma politique...»; mais alors, où est passé celui qui devait aller chercher la croissance avec les dents?

Qu'il trouve vite un dentiste, la moutarde nous monte au nez !


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