Au lycée d'Albi, le 30 juillet 1903, s'adressant à la jeunesse, Jaurès disait

" Le courage, c'est d'aimer la vie et de regarder la mort d'un regard tranquille; c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel; c'est d'agir et de se donner aux grandes causes sans savoir quelle récompense réserve à notre effort l'univers profond, ni s'il lui réserve une récompense. Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire; c'est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe, et de ne pas faire écho, de notre âme, de notre bouche et de nos mains aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques. "

lundi 28 septembre 2009

La GeT conseille: NON à la Privatisation de la Poste

http://www.appelpourlaposte.fr/IMG/jpg/sevice_public_postal_1mo.jpg


A Nîmes, comme sur tout le territoire français, la Votation Nationale commence.
Sur les marchés dans la semaine et le Samedi 3 octobre, il y aura des urnes à Nîmes et dans les communes de l'agglo, le plus souvent devant les bureaux de poste.

La Gauche se mobilise pour le Service Public pour les mêmes raisons que la droite s'acharne sur lui: le Service Public, c'est une si belle concrétisation de la solidarité entre citoyens, c'est un moyen de redistribution, c'est un élément fort du pacte social français, voulu par le Conseil National de la Résistance; le Service Public, c'est le socle de la place de l'Etat dans la vie sociale... autant de cibles pour la droite libérale qui préfère "naturellement" la concurrence (toujours plus féroce et toujours aussi stérile) entre individus...et les banques!

En participant à la votation organisée par le Comité contre La Privatisation de La Poste qui regroupe les forces progressistes, les citoyens demandent un débat public sur le service public postal; une occasion à saisir pour mettre un frein à la détérioration du service rendu aux usagers, à l'asphyxie programmée pour rendre inévitable la privatisation, une occasion de faire des propositions pour la modernisation d'un Service que l'Etat doit préserver de l'appétit d'actionnaires qui manifestement ont flairé la bonne affaire que représente l'implantation de La Poste sur l'ensemble du territoire.

mardi 22 septembre 2009

Stop Paradis Fiscaux

Faire disparaître ces "zones de non-droit", pavillons de complaisance de la finance internationale...

Un rêve à transformer en réalité en exerçant une pression sur les gouvernements avant le G20 de Pittsburg!

Pour aider au ménage, La GeT vous engage à cliquer ici pour signer

lundi 21 septembre 2009

un paravent écologique pour une nouvelle taxe ?

Une contribution climat énergie (cce) instaurée par l’Etat, voilà un geste écologique que nous aurions voulu saluer avec force; d’autant que Nîmes et son Agglomération sont souvent placées sous alerte ozone, gaz carbonique, dioxyde d’azote...

Mais, avec la taxe carbone, Nicolas Sarkozy et sa majorité jouent petit, très petit bras (17€ la tonne carbone, sans calendrier d’ajustement)

  • en exemptant l'électricité alors que précisément , aux heures de pointe, la production d'électricité mobilise des centrales qui produisent des gaz à effet de serre;
  • en transformant ce qui aurait dû être un signal fort pour un changement de nos comportements liés aux énergies fossiles à forte émission de CO2 en un coup de com!

Les experts estimaient qu’un chiffre situé entre 35 et 45€ la tonne, lié à un calendrier de hausse énoncé clairement étaient seuls capable de peser sur nos choix de vie en nous incitant à changer notre mode de consommation et nos modes de déplacement.


Et bien sûr, le gouvernement reste flou sur la redistribution de cette nouvelle recette fiscale, ne dit rien sur la fixation d’une limite du taux de pollution, ni sur la politique d’aménagement du territoire et d’investissement public dans les énergies nouvelles et renouvelables ainsi que dans les technologies non polluantes.


Résultat tout le monde est inquiet :

  • les collectivités locales à qui il avait été dit que la CCE remplacerait la TP, par ailleurs supprimée,
  • les classes moyennes piégées dans les banlieues pavillonnaires éloignées du centre ville et de leur lieu de travail,
  • les plus pauvres qui ne peuvent pas évaluer le surcoût que cela représente sur leur facture de chauffage et de déplacements.

Mais il est vrai qu’il aurait fallu mettre à bas les dogmes libéraux pour pouvoir parler des aides publiques ciblées et de la création d’un pôle public de l’énergie, diriger les banques vers les investissements « verts », inciter les industries à lancer des programmes de recherche et de production d’outils à faible production de CO2 (voitures hybrides ou électriques, éoliennes, solaire,…), aider les particuliers et les collectivités pour de nouvelles pratiques, imaginer une nouvelle fiscalité.


Si diviser par 4 les émissions de CO2 d’ici à 2050, anticiper la pénurie inéluctable des ressources en énergie fossile sont des objectifs qui marquent l'attention que nous voulons porter aux générations futures, alors il aurait fallu avoir la volonté politique à la hauteur!


vendredi 18 septembre 2009

Pour sauver la planète, sortez du capitalisme

Le 15 septembre, à la maison du Protestantisme (*) , La GeT a écouté Hervé Kempf.

Tous ses arguments ne sont pas de la même force mais ses explications sur la façon dont après un règne de deux cents ans, le capitalisme est entré dans une phase mortifère sont très convaincantes : augmentation de la productivité, spéculation financière, dérégulation des marchés financiers, banalisation de la corruption, importance de la mondialisation culturelle, tout concourt à une mise en danger de la planète.

Avec l'achèvement du modèle de l'individu ("la société n'existe pas" disait M.Thatcher) nous vivons aujourd'hui dans un monde où "le marché règle tout") ; le capitalisme génère tout à la fois une crise économique majeure et une crise écologique d’ampleur historique.

D'où l'impératif pour sauver la planète, de sortir du capitalisme en reconstruisant une société où l’économie n’est pas reine mais outil, où la coopération l’emporte sur la compétition, où le bien commun est plus important que le profit.

Nous subissons un conditionnement psychique sur le modèle de la rivalité ostentatoire dont il faut prioritairement se défaire. L’oligarchie "bling bling" qui surconsomme et gaspille sous l'oeil souvent complaisant des média, cherche à détourner l’attention d’un public de plus en plus conscient du désastre imminent en lui faisant croire que la technologie pourrait surmonter l’obstacle. Cette illusion ne vise qu’à perpétuer le système de domination en vigueur.

Alors, bien sûr, comment agir? par voie démocratique en redonnant un rôle prépondérant et coercitif à l'Etat et comme il n'existe pas de recettes, la société doit trouver les chemins par la lutte sociale ; face à la gravité de la crise écologique, les tensions sociales ne feront que croître.

L’avenir n’est pas dans la technologie mais dans un nouvel agencement des relations sociales; l'économie coopérative est un possible mais d'autres alternatives existent qui se vivent de façon isolée; il s'agit de les mettre en réseau pour atteindre une masse critique.

Une soirée qui motive avec un mot d'ordre: refaire de la solidarité pour sauver la planète!

A lire le dernier ouvrage d'Hervé Kempf (**) et pour une actualité sur "moins de biens, plus de biens", consulter le site Reporterre

(*) voir l'invitation sur ce blog "La GeT conseille " du 13/09/2009

(**)Pour sauver la planète, sortez du capitalisme, janvier 2009, aux éditions du Seuil.


mercredi 16 septembre 2009

La GeT conseille

vous invitent
Le jeudi 1er octobre à 18h15,
à la Maison du Protestantisme à Nîmes,
(3, rue Claude Brousson, à 50m de la Maison Carrée)
à une Conférence-débat avec :

LAURENT MUCCHIELLI Sociologue, historien, directeur de recherches au CNRS et VÉRONIQUE LE GOAZIOU Sociologue, philosophe, chercheuse associée au CNRS
sur le thème :

« La délinquance des jeunes et son traitement pénal aujourd’hui :
où en est-on ? où va-t-on ? »


L’insécurité et la délinquance des mineurs sont à la Une de l’actualité en permanence.

En cette rentrée, on vient d’assister à une étonnante « Table ronde Jeunes-Police » au ministère de l’intérieur, on nous annonce un nouveau « Plan gouvernemental de prévention de la délinquance et d’aide aux victimes » ainsi qu’un futur « nouveau code pénal des mineurs ».

Ces discours et ces mobilisations politiques sont abondamment relayés par les médias. Mais il s’agit trop souvent de discours fondés sur l’émotion et la peur, qui se bornent à rebondir sur des faits divers parfois montés en épingle.

Par contre, nous manquons cruellement de recherches sérieuses sur le sujet, de prises de parole témoignant du résultat d’observations inscrites dans la rigueur scientifique et le temps.

Laurent MUCCHIELLI et Véronique LE GOAZIOU proposent cette autre approche : à partir de données historiques, statistiques et d’études de dossiers judiciaires, ils démontent nombre d’idées reçues et apportent une réponse aux principales questions que posent la délinquance des jeunes et son traitement policier et judiciaire.

Leur dernier ouvrage s’intitule La violence des jeunes en question. Il est publié chez un éditeur nîmois (Champ Social Editions) où il inaugure la collection « Questions de société ». Il sort en librairie le 8 octobre mais sera vendu et dédicacé lors de cette soirée.

mardi 15 septembre 2009

Ne pas lâcher la proie pour l'ombre!

Avis de tempête du côté des collectivités territoriales (CT)

Toutes les CT, mairies, agglos (*), CG, CR, de gauche et de droite sont concernées quand le gouvernement, à l'occasion de la prochaine loi de finances s'attaque à la Taxe Professionnelle (TP) dont la disparition est prévue pour le 1° janvier 2010.

Et comme N.Sarkozy et son gouvernement ne manquent pas de culot, le nouveau régime fiscal dont les mécanismes sont très controversés et qui devrait servir de compensation, n'entrera en vigueur qu'en 2011. Au pain sec! les collectivités territoriales.

Si elles sont attachées à la TP, c'est parce que c'est leur autonomie fiscale qui est remise en cause, une marque de leur indépendance vis à vis de l'Etat; et puis voire disparaître cette recette dynamique actée par les élus qui en fixent les taux (dans une certaine limite) au profit de la dotation d'un Etat dont on nous dit tous les jours que les caisses sont vides, on comprend que ça ne les enchante pas!

Mais le pire c'est que ce sont les citoyens, les habitants, et bien sûr, les plus fragiles d'entre eux, qui pâtiront directement des restrictions qui toucheront les services de proximité que les CT, largement inscrites dans le paysage de la France décentralisée, apportent sur les territoires. Surtout qu'il n'ait pas prévu de mise à plat de la fiscalité locale dont on aurait pu attendre de la justice au profit des ménages; un seul exemple, la taxe d'habitation.

Mais pourquoi le gouvernement a-t-il décidé de recentraliser le pouvoir si ce n'est précisément pour faire disparaître les contre-pouvoirs qui le gênent dans son entreprise de casse du service public et d'allègement des impôts de ceux dont il représente les intérêts (MEDEF and co) ? Idéologie, quand tu les tiens!

Et bien sûr, comme la fiscalité n'est pas un sujet très sexy, on n'a pas jugé bon de présenter aux citoyens les vrais enjeux de cette réforme qui transformera pourtant , et pas en mieux, leur vie quotidienne.


(*) nous avons abordé cette question lors du dernier débat de La GeT avec Hervé Giely.


dimanche 13 septembre 2009

Changer de braquet !

Le vélo plutôt que la bagnole! c'est bon pour la planète, c'est bon pour la santé...

Le Club des villes et territoires cyclables qui tiendra son 18° congrès les 7 , 8 et 9 octobre prochain à La Rochelle, souhaite que le prochain projet de loi de finances comporte des incitations économiques à l'usage du vélo; il s'agit de mettre en place des mesures incitatives et de les accompagner d'un plan national pour accroître la part du vélo dans les déplacements

Ce qu'on sait faire pour les voitures (prime à la casse) on doit sans doute pouvoir le faire aussi pour l'acquisition d'un vélo, ce qui se fait déjà en Italie, en Allemagne, en Espagne ou aux Pays-Bas .

"Face au défi climatique et énergétique dans nos villes, il y a urgence à changer de braquet", a souligné Alain Jund, vice-président du Club et maire-adjoint de Strasbourg.

Dommage que dans la liste du millier de villes adhérentes au club, on ne trouve ni la ville de Nîmes ni son agglo, Nîmes Métropole... A fréquenter ce club, le Maire-Président-Sénateur pourrait y trouver des idées! ou alors le vélo, c'est pas son truc?

La GeT conseille



« POUR SAUVER LA PLANETE, SORTIR DU CAPITALISME NOTAMMENT PAR LA COOPERATION »

Rencontre avec Hervé KEMPF
Mardi 15 septembre 2009 à 18 heures 15
à la
Maison du protestantisme à Nîmes


co-organisée par Le Cercle nîmois de réflexion et l’Association Charles Gide.


Hervé Kempf est un enquêteur de grande notoriété, un chercheur et un journaliste, en particulier au quotidien Le Monde pour lequel il suit les questions d’environnement; il a publié d’importants ouvrages consacrés aux questions de l’écologie et de l’environnement depuis L’économie à l’épreuve de l’écologie, paru chez Hatier en 1991.

Dernières parutions
en date :
Comment les riches détruisent la planète, Le Seuil, 2007 (en Poche, 2009) ;
Pour sauver la planète, sortez du capitalisme, Le Seuil, 2009.





lundi 7 septembre 2009

Les finances de Nîmes Métropole

Atelier de La GeT, le 18 juin 2009. Invité Hervé Giely , vice Président de Nîmes Métropole (NM), Maire de Redessan.

Les finances de l'agglo : soupe à la grimace ou omelette à l'oseille?

Dès sa création en 2002, NM est une "agglo d'aubaine" nous dit H. Giely, faute d'avoir un projet politique cohérent, ce qui nuit à sa lisibilité et à ses finances; l'agglo exerce un nombre de compétences trop limité (le plus bas des agglos de plus de 100 000 habitants en France, moins que la moyenne des agglos de la Région, et ceci en nombre et aussi en importance) et les communes, à l'exception de Nîmes, n'ont pas transféré de charges sur le budget général.

Avec 2 conséquences :

1- la faible dotation de l'Etat à l'agglo; ne pas exercer la compétence collecte et/ou traitement des déchets des ménages (OM) «coûte» 2,2 millions d'euros par an à NM. 2- les communes ont les mêmes charges qu'à la création de l'agglo en 2002 mais elles n'ont plus la possibilité d'augmenter à leur convenance leur TP pour faire face à l'augmentation de leurs charges.

Pour que la Dotation Globale de Fonctionnement (DGF) augmente, il faut maintenant procéder à un transfert (pas une extension!) de charges des communes vers NM mais comme la DGF actuelle est très dégradée, il faut transférer au minimum 12 millions d'euros de charges supplémentaires avant que la DGF n'augmente.

Autre point: là où la Chambre régionale des comptes du LR (rapport de Janvier 2009) dit que «aucun calcul des économies d'échelle pouvant résulter de l'émergence de l'agglomération n'a été mené par les services des la collectivité » H. Giely dit "en fait, aucune économie d'échelle par la mutualisation de charges n'a été réellement faite, à l'exception de la mutualisation des personnels avec la ville de Nîmes" .

2-Concernant la situation financière de NM (le budget général et les budgets annexes de l'eau, les transports et depuis 2005 l'assainissement), jugée « plutôt favorable », non seulement la DGF diminue mais le reversement par l'agglo aux communes est plus élevé que la TP transférée ( en 2006, 53,8 M€ sont reversés aux communes pour 47,5 M€ de taxe prélevée); du coup, le financement des projets communautaires à venir n'est pas assuré.

Et cela pendant que sur le budget général, les charges de publicité et de communication qui sont du seul ressort du Président augmentent de 132% par an entre 2002 et 2006!

Autre constat: des charges financières peu élevées liées à la faiblesse des investissements; le taux de réalisation des budgets annexes est faible: 63,2% pour « le transport », 40,5% pour « l'eau » et seulement 26,5 % pour « l'assainissement ».

Après l'exposé d'Hervé Giely, le débat qui a suivi , en présence de participants très concrètement concernés, a porté sur les points suivants

  • les gros nuages qui planent sur le budget transports: l'augmentation de 80% du versement transport (VT), taxe payée par les entreprise de 10 salariés et + et qui a représenté 800 000 euros pour le CHU Carémeau soit 20 postes d'infirmières , a été utilisé par un jeu d'écriture, à financer autre chose que ce à quoi elle été destinée, avant même que les travaux du TCSP ne commencent;

  • « l'obscurité totale » qui règne sur le budget assainissement, en particulier sur le service public de l'assainissement non collectif SPANC;

  • la précipitation qui a accompagné l'adoption du prix unique de l'eau et de la tarification entièrement proportionnelle que seules 4% des collectivités françaises ont choisie parce qu'elle pose des problèmes juridiques et induit des contraintes financières importantes pour certains usagers!

La GeT souhaite élargir le débat financier aux aspects politiques de ces positions; en notant que, vue leur importance, il aurait été préférable que l'agglo elle-même ait pris l'initiative d'un vrai débat public avec ses habitants sur la gestion de l'eau, l'institution d'une taxe additionnelle ou la nécessité d'améliorer les services publics...

Des points à aborder dès la rentrée prochaine par La GeT dans des ateliers ouverts au débat.


Pleine comme un oeuf!

La saison politique à venir sera pleine comme un oeuf et il y aura, c'est sûr, de beaux et grands débats dans lesquels La GeT s'inscrira!

Sans hiérarchie aucune, nous avons retenu pour un PenseGeT de rentrée:

La réforme des Collectivités Territoriales, que deviendra le mille-feuille français? La droite s'en gavera-t-elle au risque d'une indigestion que le Sénat pourrait vouloir éviter? On parlera de la Taxe Professionnelle allégée, de l'élection des nouveaux "conseillers territoriaux" ...

La rencontre de Copenhague (signer la pétition via le lien à gauche) , début décembre, nous branchera sur le réchauffement de la planète et l'après-Kyoto; il faudra parler géopolitique, rapports Nord Sud et bien sûr gaz à effet de serre en faisant ressortir les enjeux sociaux et économiques sur notre territoire.

Entre les 2, aurons-nous échapper (est-ce possible?)
  • à la grippe A H1N1 et à la grande peur qui va avec la pandémie promise?
  • mais aussi au trou de la sécurité sociale si "abyssal", nous dit-on, que même une augmentation de 25% du forfait hospitalier ne comblera pas!
  • Et que dire de la montée de la délinquance ...décidément, on va finir par croire que depuis 2002, les ministres de l'Intérieur successifs ne sont pas "à la hauteur" !

Et en parlant de hauteur, La GeT trouve que les ratés du storytelling et du tout-image au coeur de la communication politique atteignent des sommets. Rien que cet été, on a eu
  • un malaise vagal sous les caméras qui "écorne" l'image de surhomme du locataire de l'Elysée;
  • puis la visite "organisée" du ministre de l'Education Nationale dans un supermarché;
  • ensuite, le 1° sinistre "en costume-cravate" qui ramasse des algues vertes sur une plage polluée;
  • et juste là, le bidonnage organisé par le service communication de l'Elysée lors d'une rencontre à l'usine avec des "petits figurants " (si vous l'avez pas vu, c'est ici avec un commentaire pertinent ) ...
Il va tout de même falloir se rappeler que dans une démocratie, les citoyens qui ne sont pas des cloches ont droit à une information de qualité; marre de l'Etat spectacle!!!