Au lycée d'Albi, le 30 juillet 1903, s'adressant à la jeunesse, Jaurès disait

" Le courage, c'est d'aimer la vie et de regarder la mort d'un regard tranquille; c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel; c'est d'agir et de se donner aux grandes causes sans savoir quelle récompense réserve à notre effort l'univers profond, ni s'il lui réserve une récompense. Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire; c'est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe, et de ne pas faire écho, de notre âme, de notre bouche et de nos mains aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques. "

jeudi 30 avril 2009

1° mai 2009, dans la rue...

Dans tous les cortèges, La Gauche unie sera en Tête, en France comme à Nîmes !
Nos combats sont nombreux, soyons nombreux pour les mener
ensemble;

Le 1° Mai, à Nîmes, à 10 h devant le Toro,
continuons le combat !

vendredi 24 avril 2009

Big Brother s'habille en XXL

Au plus tard, le 28 juin 2009, dans les pays de l'Union européenne, en France, et bien entendu à Nîmes, arrive le dernier né des outils high tech destinés à "mieux" nous ficher: on l'appelle, pudiquement, TES pour "titre électronique sécurisé"; il s'agit du passeport (et de la carte d'identité) biométrique qui utilisera une puce électronique (RFID) lisible à distance.

Désormais, Big Brother s'habillera au rayon XXL et n'imaginez pas que ce soit un cadeau!

A chaque nouvelle demande d'un titre d'identité, on enregistrera NOS données personnelles (photo + empreintes digitales) qui seront stockées dans un des plus grands fichiers biométriques centralisés au monde; il pourra contenir près de 70 millions de fiches d'individus susceptibles de pénétrer dans l'espace Schengen ou d'y transiter.

Quels sont les enjeux sous jacents à l'intensification de ce fichage supplémentaire?

1- Passer du passeport électronique au passeport biométrique est présenté par les pouvoirs publics comme une façon de lutter contre la fraude documentaire et l'usurpation d'identité mais c'est bien sûr aussi l'immigration illégale qui est visée; et c'est aussi une façon de se plier aux directives des USA qui conditionnent l'entrée des étrangers sur leur territoire à la détention d'un passeport biométrique.

Dans sa frénésie sécuritaire, la France fait du zèle; elle a durci la directive européenne; on y
  • enregistrera les empreintes de 8 doigts là où l'Europe en demande 2,
  • collectera les données biométriques des enfants de plus de 6 ans;

ceci a été dénoncé par la Cnil (avis du 11 décembre 2007) qui réprouve aussi qu'un décret ait été utilisé plutôt qu'une loi qui, elle, serait passée devant la représentation nationale. Avis sans effet!

2- Côté institutionnel, le Conseil municipal de la Ville de Nîmes a délibéré le 28 mars 2009 a délibéré sur la mise en dépôt par l'Etat de stations d'enregistrement des demandes de TES et s'il faut dénoncer une fois de plus un processus bien connu de transfert de charges de l'Etat vers les collectivités territoriales, on ne peut pas en rester là.

3- Côté économique, le marché mondial de la biométrie s'est élevé à 3 milliards de dollars en 2007 et devrait atteindre 7,5 milliards de dollars en 2012; c'est le groupe français Sagem Sécurité qui occupe la position de leader mondial. La biométrie, c'est finalement mieux que la guerre: ça rapporte et ça n'a pas d'odeur !

Mais il y a plus grave que de savoir quels contribuables payeront la facture ou qui y encaisseront les royalties! C'est dans l'usage abusif d'une technologie qui chosifie l'humain que se nichent danger et scandale.

Danger: les données contenues dans les puces RFID ne sont pas fiables: on sait les copier, les reprogrammer; les fiches (70 millions!) seront gardées 15 ans; plusieurs systèmes d'informations ont déjà été piratés, au Chili, en Grande Bretagne...

Ce qui doit inquiéter très sérieusement, c'est le renforcement significatif des pouvoirs de police via ces pratiques de surveillance de plus en plus globalisées qui utilisent accumulation des données et traçabilité des individus qu'on peut repérer et suivre à distance.

Scandale: Au delà des objectifs d'authentification et d'identification, le traitement automatisé de l'identité individuelle dématérialisée, détachée des personnes, dont le fonctionnement échappe insidieusement à l'entendement humain fait courir le risque de basculer dans un système totalitaire.

L'Histoire nous a montré que le caractère démocratique d'un Etat n'est jamais garanti dans le temps; tout système de sécurité doit pouvoir être contourné en cas de force majeur. Comment échapperons-nous à la redondance d'un réseau informatique de grande ampleur?

Big Brother nous aurait-il déjà complètement piégés ?

lundi 20 avril 2009

Avec RESF 30, au Sémaphore...

A Nîmes, Jeudi 23 avril 2009 à 20 H

Après la projection du film Welcome de Lioret, RESF-30 organise un débat autour du thème

"l'aide au séjour irrégulier, enjeux et réalité"

Comme invités pour ce débat : une avocate spécialiste en droit des étrangers, un juriste, maître de conférence en droit à l’université de Nîmes, un policier de l’Unsa-police, le syndicat unique,
et un membre du syndicat de la magistrature.


Prévente des places à partir du 17 avril 2009 au cinéma le Sémaphore, 25 rue Porte de France à Nîmes.

Pour celles ou ceux ayant déjà vu le film, il est possible d’assister seulement au débat, après la projection du film. ( durée : 1 H 55 )

samedi 18 avril 2009

Bande de voyeurs !

Oyez, braves gens, avec la bande de voyeurs qui nous gouverne, vous pouvez dormir en paix!

Et si c'est pas dans votre lit, bien gentiment fichés, ce sera en garde à vue ou...derrière des barreaux...si jamais vous osez porter une cagoule (un masque de carnaval?) dans une manifestation, délit aggravant celui d'appartenir "en connaissance de cause" à une bande qui lui est le prétexte du nouveau plan sécuritaire, renforçant la "vidéo protection".

En matière de sécurité en effet, la mode actuelle se porte maxi, maxi- technologique s'entend avec des caméras PARTOUT, ENCORE et ENCORE …
et le vocabulaire suit: de vidéo-surveillé-e-s, nous voilà maintenant officiellement vidéo-protégé-e-s! Tout de suite, le citoyen moyen se sent mieux, n'est ce pas?

Il va donc falloir modifier la signalétique aux entrées de notre bonne ville de Nîmes; on y lit encore: Ville sous vidéo surveillance...Qui croyait que l'attractivité de Nîmes était liée à ses monuments romains et au bonheur d'y vivre?

Souvenons-nous: après la tragédie du 11 septembre 2001, l'urgence était la lutte contre le terrorisme, aujourd'hui c'est un nouveau plan «anti bandes violentes»qui est mis en place, renforcé à proximité des établissements scolaires et de leurs accès pour couvrir un territoire toujours plus étendu.

Du "Grand Satan, es-tu là?", on est passé au "petit sauvageon, gare à ta gueu..!", banalisant toujours plus le fantasme d'une société qui serait sûre parce que sous surveillance absolue.

Qui en effet s'est préoccupé du rapport "qualité/prix" des systèmes de vidéo surveillance en matière de sécurité publique?

Pour installer une caméra , il faut compter en moyenne 20 000 euros (selon l'adjoint à la sécurité, en décembre 2008, date à laquelle il y avait 74 caméras sur le territoire de la commune de Nîmes) mais dans le cadre du nouveau plan, comme il s'agit là d'une politique prioritaire pour la bande de voyeurs qui nous gouverne, l'Etat prend en charge la moitié de l'investissement.

Mais investi par la commune ou par l'Etat, c'est toujours d'argent public qu'il s'agit !

Il faut ajouter 30% du prix d'installation pour la maintenance et prévoir le salaire de ceux qui visionnent les images, dans le Centre de Supervision Urbaine municipal; situé au colisée, à Nîmes où 17 salariés travaillent 24 h sur 24, ce centre est relié aux services de sécurité.

Et pourtant, ce dispositif a nécessairement très peu d'efficacité; le calcul qui suit est éloquent: à raison de 25 images seconde, c'est 2 millions d'images par 24 heures par caméra qui sont enregistrées; si un espace urbain est surveillé par 20 caméras, il y a 40 millions d'images enregistrées, en 24 heures!

Combien d'heures de travail, qu'il faudra bien rétribuer (!), faut-il pour les visualiser, une par une?

Surtout qu'il suffit aux délinquants de se déplacer jusqu'à ne plus être à portée d'une caméra...

Alors, sauf à vouloir soutenir le très juteux "marché de la vidéo surveillance", comment se fait-il qu'on préconise encore une augmentation du nombre des caméras, alors que les chiffres les plus récents montrent que le Gard reste le 10° département où on enregistre le plus de violences physiques, de destructions et de dégradations ... ?

Quant à l'idée d'associer la population au travail des forces de l'ordre par des forums intitulés "vos libertés, votre sécurité" qu'organise la préfecture, est-ce pour rendre les citoyens complices de la répression immodérée qui les menace et détourner l'attention de la casse sociale à laquelle on assiste depuis 2007 ? et pas du fait de petits délinquants !

mercredi 8 avril 2009

Retour sur les propositions Balladur (2)

Dans le bocal du Ministère de l'Intérieur, agitation des grands jours pour la préparation de la réforme des collectivités territoriales; réforme qui, selon son contenu, peut transformer la vie publique ...un peu, beaucoup....en bien, en mal...à moins que "ça change pour que rien ne change!"

Le 9 avril, les associations d'élus ont participé à un premier "atelier" sur l'intercommunalité, les métropoles et les communes nouvelles; dans un communiqué du Ministère, on apprend que plusieurs points d'accord ont été trouvé sur la base des propositions du comité pour la réforme présidé par E.Balladur.
Ce qui est acquis: achever la carte des intercommunalités et définir des périmètres pertinents, d'ici fin 2011, en privilégiant d'abord le volontariat; ce qui correspond à la proposition n°4 du comité Balladur.
Puis fin avril, l'atelier approfondira le thème des métropoles (proposition Balladur n°8) et des communes nouvelles (proposition n°9) alors que le 10 avril un atelier a évoqué la fiscalité locale, plus particulièrement la "réforme" de la Taxe Professionnelle (chutt! ne pas prononcer le mot de suppression!); et enfin, le 24 avril un 3° atelier sera consacré aux compétences et institutions territoriales (propositions Balladur n°11 et 12) et , telle la cerise sur le gâteau, cette concertation doit aboutir à un texte déposé au parlement à l'été, débattu à l'automne.

Du joli travail pourrait-on dire...mais pourtant c'est là que monte l'inquiétude: les poissons rouges du bocal auraient-ils oublié (de lire) les propositions n° 7 et10 du comité Balladur ?

Précisemment ces propositions qui sont approuvées par 76% des Français (sondage commandé par Le Figaro, début mars) sans doute parce qu'ils aspirent à un peu plus de démocratie et d'éthique dans le domaine de la politique.

La GeT les rappelle ici:
proposition n°7 : instaurer l'élection des organes délibérants des EPCI à fiscalité propre au suffrage universel direct, sur la même liste que les conseillers municipaux;

proposition n°10 : réduire d'un tiers le plafond des effectifs des exécutifs intercommunaux.

Alors, afin d'éveiller la vigilance des parlementaires qui auront à examiner la loi sur les collectivités territoriales, La GeT vous invite à vous rendre sur le site www.democratielocale.com

pour y signer l'appel "Pour une représentation démocratique dans les conseils d'agglomération"
Vous contribuerez ainsi à faire avancer la démocratie en France!


Retour sur les propositions Balladur (1)

Où l'enfer peut être pavé de bonnes intentions!

A l'horizon de l'été 2009, un projet de loi, s'inspirant de l'esprit des propositions du comité Balladur, devrait formaliser une réforme des collectivités locales en France.

Parmi les 20 propositions du comité Balladur, certaines concernent directement les élections locales et sont de nature à changer la perception qu'ont les citoyens de leurs représentants élus locaux; moins nombreux mais plus identifiables; ainsi la proposition N°3 du comité suggère de
  • désigner par une même élection, à partir de 2014, au scrutin de liste proportionnel à 2 tours assorti d'une prime majoritaire, les conseillers généraux et régionaux à partir de 2014; en conséquence, supprimer les cantons;
Reprise dans sa totalité, cette proposition simplifierait sans aucun doute "le mille feuille" territorial français; mais on peut vouloir y regarder de plus près!

Le bât blesserait en effet très fort si "on" s'avisait de choisir un autre mode de scrutin et si, par exemple, "on" suivait l'avis de Messieurs Lefebvre et Jacob, parlementaires UMP . Ces messieurs sont très attachés au scrutin uninominal et... n'ont que faire de provoquer une régression insupportable de la parité, effective aujourd'hui grâce à l'élection au scrutin de liste des conseils régionaux.
L'Observatoire de la parité entre les femmes et les hommes (Service du Premier Ministre) a calculé la perte en femmes élues que coûterait le remplacement de la proportionnelle aux élections régionales par un scrutin uninominal ( sur le modèle des élections cantonales ) Résultat du calcul : 85% de femmes en moins!
En Languedoc Roussillon, il y a aujourd'hui 44 femmes conseillères régionales...on en retrouverait plus que 7 !
Alors la vigilance s'impose: si le mille feuille territorial doit subir une cure d'amaigrissement, cela ne peut évidemment pas se faire au détriment de la parité !

mardi 7 avril 2009

Si la solidarité devient un délit....

A l'initiative d'Emmaüs France et de nombreuses associations

Si la solidarité devient un délit, nous demandons à être poursuivi-e-s pour ce délit !

Mercredi 8 avril à 17h30
devant le Palais de Justice de Nîmes,
nous nous constituerons prisonnier-e-s!

Parce qu’aujourd’hui, en France, accueillir, accompagner ou simplement aider une personne sans‐papiers est devenu un délit !
Comme le précise l’article L622‐1 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile: « toute personne qui aura, par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l’entrée, la circulation ou le séjour irrégulier d’un étranger en France sera puni d’un emprisonnement de 5 ans et d’une amende de 30 000 euros ».

Parce que le gouvernement français s’est donné comme objectif en 2009, l’interpellation de 5000 aidants et de 5 500 en 2011, en assimilant citoyens solidaires et militants bénévoles aux trafiquants de main d’oeuvre et autres passeurs….

Mercredi 8 avril, nous serons donc des milliers affirmant avoir un jour aidé un homme ou une femme sans-papiers en difficulté. Nous serons des milliers de citoyens décidés à rester des «aidants » » et à affirmer que l’humanité et la solidarité sont des principes supérieurs sans lesquels il n’y a pas de société digne de ce nom.

Cette mobilisation citoyenne nationale ne sera qu’une première étape. Quelques jours plus tard, une proposition de loi rédigée par le collectif associatif sera portée devant le Parlement.

Cette proposition visera à :

• réaffirmer le principe de l’accueil inconditionnel dans les structures associatives susceptibles
d’accueillir des migrants ;
• dépénaliser les « aidants »
• interdire les interpellations de personnes en situation irrégulière dans les lieux d’accompagnement et d’accès aux droits (éducation, santé….)

jeudi 2 avril 2009

La Chambre Régionale des Comptes s'est penchée sur Nîmes Métropole (1)

En Janvier 2009, la CRC LR a publié un rapport d'observation de la gestion de l'EPCI de Nîmes Métropole (NM) depuis sa création.

En lisant ce rapport, La GeT a noté quelques chiffres.

Nîmes Métropole «mauvaise élève» en LR !
Les magistrats de la CRC LR constatent que le budget de NM est équilibré (*); on pourrait même être tenté de dire que la Communauté d’Agglomération connaît une bonne santé financière : capacité d’autofinancement, dette faible, budget d’investissement équilibré (mais grâce au tour de passe-passe sur la piscine olympique, Némausa), épargne brute de bonne capacité... et pourtant...
les magistrats soulèvent l'absence de réflexion dans la gestion de Nîmes Métropole, la faiblesse du nombre de compétences déléguées, la démocratie défaillante et les incohérences sur la politique de l'habitat social et du logement d'intérêt communautaire, compétence obligatoire pour l'exercice de laquelle la Communauté d'Agglomération s'est auto-limitée: elle n'est pas compétente sur l'Opération programmée d'amélioration de l'habitat (OPAH) , ni sur le logement étudiant, et quand elle assume la compétence schéma de secteur, c'est sans regard sur le Schéma de COhésion Territoriale (SCOT)!

Ces éléments soulignent combien la structure du budget est délétère: 7 ans après sa création, les communes membres n'ayant pas transféré assez de compétences à NM, celle-ci a le plus faible coefficient d'intégration fiscale des Agglomérations françaises; ce qui provoque le «reflux» de la dotation de fonctionnement communautaire et la mauvaise note que lui donne la CRC!

Une embellie avant la tempête !
Le choix de redistribuer les recettes perçues pour un montant supérieur au produit de la taxe professionnelle unique (TPU) puisque 53,8 M€ sont reversés aux communes pour 47,5 M€ de taxe prélevés dont 42,88 pour Nîmes, joint à la hausse de la fiscalité de 6% et du versement transport porté de 1 au taux maximum de 1,8 permet aux collectivités locales membres de croire à un beau temps quasi permanent...et pourtant...

La «manne» pourra-elle durer?
Certaines communes en ont profité pour se désendetter, d'autres pour investir; mais ce choix de redistribution à visée politique va provoquer 2 difficultés: le financement à venir des projets communautaires qui n'est pas assuré et le maintien de l'équilibre budgétaire des communes si l'on ne souhaite pas une forte hausse de la dette, un nouvel impôt ou une augmentation du prix des services publics.
Ajoutons qu'en temps de crise, cette hausse du prélèvement sur l'activité économique, n'aide pas les acteurs économiques ni publis ni privés.

Doit-on alors espérer que l'absence de maîtrise dans la prévision budgétaire corrigera cela?
Depuis près de 7 ans, le budget primitif n'est réalisé qu'à hauteur de 42,45% à l'exception du budget transport utilisé à 63%. Ce budget transport en augmentation constante de 22% par an dépense 20,4 M€ pour 14 M€ de recettes...On comprend la multiplication des effets d'annonce qui reportent de semestre en semestre la mise en oeuvre du T.C.S.P. et le choix qui a retenu de s'intéresser à la ligne la plus courte (sud/nord) même si ce n'est pas la plus utile !

Et déjà des noirs nuages s’accumulent avec une explosion du budget de fonctionnement en hausse de 133%, la mauvaise prévision budgétaire déjà évoquée, l’actif brut en hausse de 44% par an, inférieur aux ressources dégagées. Et que se passera-t-il si, suivant l'annonce faite le 5 Février dernier par le Président de la République, la Taxe Professionnelle est supprimée, en 2010 ?

(*) à 204 Millions d'€, les budgets annexes des transports à 50 M€, de l'eau à 29 M€, de l'assainissement à 23 M€ et la dette à 26 M€.

mercredi 1 avril 2009

Jeudi 2 avril 2009

1000 manifestations pour l’école

A l'appel des organisations :

AFL - Cé - CEMEA - CRAP-Cahiers pédagogiques - EEDF - FAEN - FCPE - FEP-CFDT - FERC-CGT - FGPEP - FIDL - FOEVEN - Les FRANCAS - FSU - GFEN - ICEM-pédagogie Freinet - JPA - La Ligue de l’Enseignement - Fédération Léo Lagrange - OCCE - SGEN-CFDT - SUD Education - UNEF - UNL - UNSA Education

Plus que jamais dans ce contexte de crise, l’enseignement et la formation des jeunes ne sont pas un coût mais un investissement pour l’avenir. Ils sont le meilleur rempart contre le chômage.
Le collectif « l’Education est notre avenir » appelle tous ceux qui veulent défendre et transformer le service public d’éducation pour une meilleure réussite des élèves, à le faire savoir haut et fort le 2 avril, dans toute la France, dans tous les lieux où se forme la jeunesse d’aujourd’hui et se forgent les savoirs de demain.

Le gouvernement ne veut pas écouter,
Nous pouvons lui faire entendre raison !
Nous refusons une carte scolaire désastreuse, notamment dans le Gard à la rentrée 2009.
Nous ne transigerons pas sur la garantie d’une formation de qualité pour tous les enseignants.

Dans le Gard :
Enseignants, parents d’élèves, élèves, sont unis dans la
lutte pour défendre notre école, de la maternelle à
l’université :
NÎMES
JEUDI 2 AVRIL
RASSEMBLEMENT MAISON CARRÉE
18H